Vitamine D
La vitamine D est une molécule essentielle pour l'organisme.
Considérée comme une pro-hormone, elle exerce diverses fonctions métaboliques :
- Minéralisation osseuse accrue.
- Augmentation de la réabsorption rénale du calcium.
- Augmentation de l'absorption intestinale du phosphore.
- Soutien du système immunitaire.
- Différenciation de certaines lignées cellulaires.
- Contribution à certaines fonctions neuromusculaires.
La structure moléculaire de la vitamine D peut être de cinq types différents : D1 (ergocalciférol + lumisterol), D2 (ergocalciférol), D3 (cholécalciférol), D4 (dihydroergocalciférol) et D5 (sitocalciférol).
Besoins et aliments contributifs
Le besoin en vitamine D est surtout satisfait par la synthèse endogène qui s'effectue dans la peau ; cela nécessite une exposition aux rayons UV intenses (été) et au substrat déhydrocholestérol.Deuxièmement, la demande en vitamine D est compensée par l'alimentation.
Soluble dans les graisses (liposolubles, telles que la vitamine A, la vitamine E et la vitamine K), la vitamine D est présente principalement dans les aliments d'origine animale, à quelques petites exceptions près.
Les sources nutritionnelles les plus importantes de vitamine D sont : les produits de la pêche (poissons gras), le foie de poisson, l'huile de foie de poisson, les œufs (en particulier le jaune), le beurre et les aliments enrichis (par exemple le lait).
La présence de vitamine D dans les champignons a été récemment observée ; ci-dessous, nous essaierons de comprendre si le contenu en question est réellement pertinent d'un point de vue nutritionnel.
ATTENTION! La vitamine D contenue dans les aliments est principalement sous forme de cholécalciférol ou D3. Celui-ci - après avoir suivi la digestion, l'absorption et l'entrée dans la circulation typique des graisses - est transporté vers des quartiers spécifiques, où il subira divers types de catalyseurs enzymatiques.
NB : µg signifie microgrammes.
/
Animaux
Terrestre
Gros
pour 100g
25.00µg
0,50µg
Tableau 1 : Teneur en vitamine D dans les principales sources alimentaires d'origine animale.
Vitamine D dans les champignons
Comme le montre le tableau ci-dessous, les champignons peuvent être une source importante de vitamine D.
Ces aliments peuvent remplacer efficacement le foie des animaux terrestres (bœuf, porc, agneau, poulet, etc.), les œufs, le beurre et les fromages gras.
Cependant, tous les champignons ne contiennent pas la même quantité de vitamine D. Parmi les exemples rapportés figurent le porcino, la morille, l'ovule, la girolle et le chiodino, le champignon (appelé aussi champignon ou portobello) n'est pas négligeable mais pas particulièrement riche.
/
pour 100g
Tableau 2 : Teneur en vitamine D de certains champignons.
NB : Des quantités égales à 0.00µg pourraient être le résultat d'un manque de détection, ou de l'indisponibilité de la valeur demandée.
Avoir besoin
Combien de vitamine D ?
Les besoins alimentaires en vitamine D indiqués dans le tableau prennent également en considération les besoins des personnes à risque, c'est-à-dire celles qui sont peu exposées au soleil ou qui, pour diverses raisons, risquent une carence.
Tableau 3 : Besoins en vitamine D
La population italienne consomme environ 2,00 µg de vitamine D par jour. Cette quantité semble suffisante pour prévenir une carence, puisque la synthèse endogène seule (dans la peau), dans des conditions d'exposition solaire adéquate, devrait suffire (surtout chez l'adulte).
La méthode la plus précise pour estimer l'adéquation de la nutrition et du mode de vie est la détection de la 25-hydroxyvitamine-D (25-OH-D) dans le plasma sanguin, qui doit rester dans la plage de 10 à 40 ng / ml ( nanogrammes par millilitre).
NB : un nanogramme correspond à 0,001µg.
Gardez à l'esprit qu'en l'absence d'une "exposition solaire adéquate (à long terme) cette concentration plasmatique peut chuter à 6-8ng/ml.D" en revanche, après des expositions d'intensité prolongées et importantes, elle peut monter jusqu'à 80ng/ml. .
Heureusement, la vitamine D peut être stockée dans le foie ; cette réserve garantit à l'être humain de pouvoir puiser dans les stocks structurés pendant la période estivale tout au long de l'hiver.
Champignons Contre Carence
En faisant un calcul arithmétique de la teneur en vitamine D dans les champignons les plus riches (porcino, morille, ovule, chanterelle et miel), on peut définir que ceux-ci apportent en moyenne 2,4µg/100g de partie comestible.
Si l'on considérait les champignons comme la seule source de vitamine D, on pourrait estimer que la quantité nécessaire pour couvrir le niveau de sécurité des hommes et des femmes de 4 ans et plus (femmes enceintes et allaitantes comprises) est égale à 625g/jour.
C'est une quantité beaucoup trop élevée et pas toujours conseillée.
Il faut garder à l'esprit que tous les champignons contiennent un principe toxique, y compris ceux dits "comestibles", même s'ils sont en quantités inoffensives ou avec un potentiel toxique négligeable.
De plus, même les champignons sont des aliments sujets à l'accumulation de contaminants environnementaux, notamment sauvages ou cultivés/récoltés en marge (ou à l'intérieur) de champs agricoles exploités selon la méthode conventionnelle (pesticides, herbicides, etc.).
Ces deux aspects suggèrent de ne pas en abuser et revêtent encore plus d'importance dans l'alimentation de la femme enceinte et de l'infirmière, à qui je suggérerais de les éviter ou de ne pas dépasser une limite maximale de 1-2 portions de champignons cuits (100-150g pesés cru) chaque semaine.
En fin de compte, les champignons sont une source décente de vitamine D, mais ils ne peuvent pas remplir le rôle de source unique. Alterner avec des poissons gras et des œufs peut être une excellente solution.
Cette conclusion doit être comprise avant tout par la communauté végétalienne qui a récemment porté une grande partie de son attention sur les champignons, les considérant comme une solution au risque de carence en vitamine D.
Même pour les végétaliens « des champignons oui, mais n'en faites pas trop ! » ; étant en mesure de choisir, il est conseillé de se concentrer davantage sur l'exposition au soleil de la période estivale.